La valeur nutritionnelle de la pastèque

La pastèque, l’un des fruits estivaux les plus populaires en Grèce, occupe une place de choix dans le régime méditerranéen grec.

Sa saveur rafraîchissante et sucrée en font le fruit idéal pour les journées chaudes de l’été, la pastèque étant par ailleurs dorée d’importants bienfaits nutritionnels.

En plus d’être un fruit délicieux, elle se distingue par sa grande valeur nutritionnelle.

Valeur nutritionnelle de la pastèque	par portion :  1 tasse de cubes de pastèque (152 g)1	AJR par portion2
Calories (Kcal)	45,6		2,3%
Mat. grasses (g)	0,2		0,3%
Acides gras saturés (g)	0,02		0,1 %
Glucides (g)	11,6		4,2%
Fibres alimentaires (g)	0,6		2,2%
Sucres (g)	9,4		10,5%
Protéines (g)	0,9		1,9%
Sel (g)	0,0		0,0%
1 Les valeurs nutritionnelles réfèrent à la base de données du ministère de l’Agriculture des États-Unis (US Department of Agriculture, USDA).[1] 2 Le pourcentage d’apport quotidien recommandé (% AJR) indique dans quelle mesure chaque nutriment contenu dans une portion d’un aliment contribue à l’apport journalier total. Le calcul est effectué en fonction des valeurs de référence journalières (Daily Values) établies par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, en prenant comme référence un apport de 2 000 kcal par jour pour un adulte en bonne santé. Selon les besoins énergétiques individuels, le pourcentage de l’AJR peut être inférieur ou supérieur.

Plus précisément, une portion – soit l’équivalent d’une tasse de fruit coupé (153 grammes) – ne contient que 46 calories et 11,6 grammes de glucides, dont la majorité sont des sucres naturels.

La pastèque est composée à environ 90% d’eau et ne contient presque pas de lipides ni de cholestérol.

Elle constitue également une bonne source de vitamines, notamment de vitamine A et de vitamine C, ainsi que d’oligo-éléments tels que le cuivre.

La pastèque est une excellente source de caroténoïdes, comme le bêta-carotène, la bêta-cryptoxanthine, la lutéine et la zéaxanthine, et surtout de lycopène.

Le lycopène est un puissant antioxydant de la famille des caroténoïdes, qui contribue à neutraliser les espèces réactives de l’oxygène (ERO). C’est d’ailleurs cette substance qui donne à la pastèque sa couleur rouge caractéristique. 

L’intégration de la pastèque dans notre alimentation a été associée à plusieurs bienfaits pour la santé.

Plus précisément, sa forte teneur en lycopène pourrait lui conférer une action anticancéreuse. Bien que des études supplémentaires soient nécessaires, le lycopène semble exercer une action protectrice contre l’apparition du cancer de la prostate.[2]

De plus, grâce à son profil nutritionnel, la pastèque contribue à la bonne santé du cœur. Sa consommation semble diminuer les niveaux de pression artérielle, un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Cet effet pourrait être attribué à la présence de citrulline et d’arginine.

La L-citrulline est un acide aminé qui, une fois dans les reins, est converti en arginine, un acide aminé riche en azote un facteur clé dans la synthèse de l’oxyde nitrique. L’oxyde nitrique, également appelé monoxyde d’azote (NO), est un composé chimique jouant un rôle essentiel dans la dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui favorise une meilleure circulation sanguine et une diminution de la pression artérielle.[3]

En conclusion, la pastèque peut être un précieux allié pour notre santé lorsqu’elle est consommée dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée.

BIBLIOGRAPHIE

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[1] Watermelon, raw. USDA, Food-Data Central. 2020. Disponible à l’adresse : https://fdc.nal.usda.gov/fdc-app.html#/food-details/167765/nutrients. (Dernier accès en octobre 2024).

[2] Etminan M, Takkouche B, Caamano-Isorna F. The role of tomato products and lycopene in the prevention of prostate cancer: a meta-analysis of observational studies. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2004 13:340–345.

[3] Figueroa Α, Sanchez-Gonzalez Μ, Wong Α, Arjmandi Β. Watermelon extract supplementation reduces ankle blood pressure and carotid augmentation index in obese adults with prehypertension or hypertension. Am J Hypertens. 2012 25(6):640-3. doi: 10.1038/ajh.2012.20.